Savoie, Haute Savoie et Suisse
Quand Greg attaqua sa deuxième série de congés cet été (après l’escapade en Dordogne en juin), il eut envie d’un nouveau dépaysement en France et après avoir choisi une nouvelle région inconnue ensemble, je l’accompagnai dans ce nouvel itinéraire…
Le voyage était composé de 3 étapes, chacune à côté d’un lac.
Le premier jour se passa à proximité du lac du Bourget, où nous découvrîmes la ville d’Aix les Bains, fameuse station thermale. La moyenne d’âge des visiteurs (3e âge) nous rappelait alors notre voyage en Dordogne en juin, ou seuls les retraités (et nous !) avaient eu le loisir de se balader, loin de la véritable cohue estivale, tandis que la majorité des actifs travaillaient…
Le soir, nous arpentions la ville de Chambéry, non loin de là, juste avant d’y passer la nuit.
J’entraînai Greg un tout petit peu à l’extérieur du centre ville pour aller voir mon premier bâtiment de Mario Botta (et qui ressemblait étrangement à une autre de ses architectures que j’avais étudié, un temps où j’étais élève architecte…)
Le deuxième jour se déroula à Annecy, où nous découvrîmes les fameux canaux (aux airs Strasbourgeois ou Colmariens !), où nous nous promenâmes le long des rives du lac jusqu’à la lassitude des interminables demandes de propriétaires de pédalos… et où nous passâmes et repassâmes sur le pont des soupirs, euh non des amours !!!
Le soir, les orages annoncés éclatèrent bel et bien et c’est sous un déluge que nous retrouvâmes le couple Bargoin dans un pub à Annecy. Très très habitués à la région ils nous racontèrent leur fabuleuse balade qui était longue mais où le panorama à l’arrivée valait l’effort !
Le troisième jour, nous passâmes la frontière pour nous rendre en Suisse, à Genève, ville plus internationale que Suisse en vérité.
Nous arpentâmes la ville, sur les deux rives du Rhône, de manière à toujours rester dans le périmètre (plus ou moins lointain) du fameux jet d’eau de la ville, haut de plus de 100 mètres qui se lève et se couche avec le soleil…
J’acquis mon premier billet de 10 francs suisses à l’effigie de Le Corbusier, un architecte français que vous connaissez peut être, et que l’on a en réalité volé à la Suisse, mais ça Coco Jaja vous l’expliquerait mieux que moi…(décidemment, pauvres Suisses, ils se font tout piquer)
Nous retournâmes en France remplis de bon souvenirs, passâmes notre dernier jour à Annecy car il faisait encore plus beau, et puis les autoroutes du sud de la Frances nous souhaitèrent un bon retour, nous remercièrent de notre visite et espérèrent nous revoir bientôt…
Moi de même.